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Ald​é​baran

by Les Modules Etranges

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  • Aldébaran Compact Disc
    Compact Disc (CD) + Digital Album

    16 tracks : the 8 original "Aldébaran" tracks, plus 8 remixed tracks exclusive to the CD, tape and digital editions.
    Folded poster origami style sealed with wax.


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    Sold Out

  • Aldébaran Clear 12" Vinyl Limited Edition
    Record/Vinyl + Digital Album

    Clear 12" Vinyl Limited Edition
    7 tracks + gatefold poster

    A1 INTRO
    A2 DRACULA
    A2 POSSESSION
    A4 PET SEMATARY

    B1 LAMENT
    B2 HYPNAGOGIA (edited)
    B3 VULPECULA

    Includes unlimited streaming of Aldébaran via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

    Sold Out

1.
Intro 03:05
2.
Dracula 03:36
3.
Possession 04:33
4.
5.
Pet Sematary 02:40
6.
Lament 03:19
7.
Hypnagogia 06:45
8.
Vulpecula 05:07
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.

about

Mixed by Alex Cable at Raven Studios, Wales, Uk
rav3nstudios@gmail.com

Artwork by LME
Layout by Jean Delpech

LME 009

Performers : Baba Yaga & Osiris.

All tracks written by LME.

credits

released June 15, 2018

" ‘De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace !‘, clamait Danton et ainsi agissent les Modules Etranges. Eux qui n’ont jamais cessé de se réinventer ont cette fois poussé la maxime plus loin encore que dans les rêves les plus absurdes de leurs fans. Rares sont les groupes capables de tourner leur gouvernail à 360 degrés d’un seul coup, sans prévenir…Peut-être parce qu’ils n’ont rien à perdre, rien à prouver ? Quiconque suit le fil d’actualité du projet sur les réseaux sociaux sait à quel point Jenn (Osiris) apprécie Coil. Désormais solidement secondé à l'écriture par Baba Yaga, plutôt que de multiplier les side-projects, il a préféré assumer les diverses parts de sa personnalité créatrice sous la seule étiquette ‘Module Etrange’. Vous n’aimiez pas ce groupe ? Vous adoriez ce groupe ? Qu’importe, écoutez ce disque, il ne ressemble à rien de ce qu’il a pu faire, esquisser, ou même suggérer. ‘Aldébaran’ est un pur album d’ambient expérimental et ses titres sont ultra trompeurs (clins d’oeil moqueurs peut être ou hommages ? ). Vraiment flippant, il a tout les atouts pour constituer la B.O. d’un giallo épicé d’une pointe de satanisme à la Hammer. Bye bye guitares, mélodies, ambiances rock, post-punk, electro…Tout se joue ici sur les climats. On songe à un gros melting pot de Deutsch Nepal (‘Possession’), John Carpenter possédé par Satan (‘Satan’s nightclub’, ‘Lament’) ou Coil (‘Hypnagogia’, ‘Vulpecula’ et son érotisme onirique). Peu de sons aigus, quasiment aucune percussion, tout est axé sur les basses, les torsions électroniques, quelques accords d’orgue (‘Pet semetary’), des voix lointaines et trafiquées pour un rendu nocturne angoissant. L’album anti-commercial par définition et pur dans son intention. Parfait sous cette forme en ce qui me concerne et disponible en vinyle. Pour la cassette et le cd, les deux artistes ont préféré y adjoindre divers remixes audacieux mais pas forcément nécessaires à mon goût qui ne font que déplacer ce qui existe déjà, même si l’ambiance de nuit est conservée. On déguste de l’inédit avec ‘Anathème’ et surtout le final ‘Outro people’ (la seule composition avec un beat), très calibré Giorgio Moroder des ténèbres. Mini poussée d’adrénaline conclusive pour un disque risqué mais parfaitement réussi."

Twilight, Guts of Darkness



“Bonnes résolutions ? Se procurer un album ambitieux et soutenir un groupe méritant en commandant sur leur site. Baigné dans une ambiance Coil / Throbbing Gristle, le septième album du groupe Les Modules Étranges est une sacrée bonne surprise. Le groupe nous avait habitués à un rock gothique de haute tenue, rendant hommage au passé tout en offrant une musique inventive, piochant au-delà d’un seul style et s’ancrant dans les années 2000 puis 2010 de ce courant de plus en mortifère. Avec ce nouvel album, la transition est brutale. C’est un nouveau son, une nouvelle direction. Les Modules Étranges n’ont pourtant pas changé de nom.
Et pourquoi l’auraient-ils fait ? Ils ne sont pas suivis par 10.000 die-hard fans prêts à hurler à la trahison. Leurs fans (dont nous nous garderons bien d’imaginer le nombre) sont de ces gens ouverts d’esprits, capables de suivre les mêmes artistes selon leurs envies du moment, sans adresser de reproches déplacés. Alors, va pour conserver le nom LME pour cette plongée dans une lignée expérimentale, bruitiste, industrielle, psychédélique. Son titre, cet album le doit à l’étoile géante Aldébaran, celle qui suit (car elle semble coller à la trajectoire des Pléiades au cours de la nuit), située à environ 65 années lumière de nous. Actuellement la sonde Pioneer 10 va dans sa direction. Cette étoile, visible depuis la Terre, a surtout dans son halo, une foule de référents que le groupe convoque : le poète Nerval, le mythe de Cthulhu, le roman La Guerre éternelle de Joe Haldeman, la série de Bds de Léo publié depuis le milieu des années 90 ; en musique Messiaen ou Enya se sont également inspirés de cette étoile. Pourtant, les titres de l’album ne constituent pas un space-opera. Le groupe a semé des indices dans sa communication sur facebook, remobilisant les versions de Cthulhu dans le Roi en Jaune, une pièce de théâtre fictive inventée par Chambers, dans l’acte premier de laquelle cette chanson prend place :
« Sur la rive les vagues nuageuses se brisent,
Les soleils jumeaux s’enfoncent derrière le lac,
Les ombres s’allongent
À Carcosa. Étrange est la nuit des étoiles noires,
D’étranges lunes tournent dans le ciel,
Mais l’étrangeté est la plus grande
À Carcosa. Les chants que les Hyades entonneront,
Sont rythmés par les loques du Roi,
Ils mourront sans être entendus
À Carcosa. Chant de mon âme, ma voix est morte,
Je meurs sans t’avoir chanté
Mes larmes sécheront sans être versées
À Carcosa. »
Ce disque s’adresse alors aux vieux fans qui sentiront les références et s’en délecteront. Il est aussi un coup de fouet nécessaire et salvateur aux jeunes adeptes des mondes noirs, en ces temps de retour du post-punk et de la cold wave dans des versions un peu trop aseptisées. Ainsi, on retrouve le Coil le plus calme dans « Intro » et ses claviers élégiaques et lointains soutenus par une basse parcimonieuse. C’est ce courant qui avait été mis à l’honneur avec le Tribute This Immortal Coil. Pourtant, cette face abordable va vite disparaître au profit d’une noirceur bien plus intéressante. Un léger clin d’œil gothique ouvre « Satan’s Nightclub » qui démarre avec des battements cardiaques (ceux qui pensent au « Born in a Womb, died in a Tomb » de Christian Death, qu’ils lèvent la main !), puis se fait harmonique saturée et tremblante sur une mélodie orientaliste minimale. Un titre bien dans la lignée des idées de P-Orridge, alternant chaud et froid, sucre et acide. « Hypnagogia », le titre le plus long, a aussi une première phase sympathique, planante. Heureusement, la musique va progressivement se hérisser, captant des stridences : celles du monde contemporain puisque cet état est la transition entre le sommeil et l’éveil. C’est avec « Dracula » que le parcours initiatique prend sens. Voix en échos, torturées et travail sur les bandes créent un bon morceau de malades, aux voix qui s’énervent et vitupèrent.
Seule présence rassurante un synthé glace le fond avant de s’effacer tandis que les déformations vont grandissant. Sur « Possession », on retrouve un peu de Fantômas (« The Godfather », reprise du Parrain) et aussi de Virgin Prunes (« Suck Me Baby ») avec cette voix enfantine chantonnant une berceuse inconnue. Le vieux fond gothique est bien présent dans cette basse monomaniaque qui rythme les glissades et autres effets sonores. Là encore, le morceau bascule vers de chouettes stridences qui éreintent bien l’esprit. « Pet Sematary » racle un peu au début, puis se lance dans des psalmodies vaguement indiennes, renvoyant à Stephen King. « Lament » remonte plus loin dans le temps et mixe le Pink Floyd le plus expérimental aux instrus bruitistes proto-indus, énonçant par là le lien fort qui unissait les artistes novateurs de l’ère du punk à leur adolescence musicale. Il y avait un terreau fertile à cette genèse. L’enregistrement revient aux sources : jeu live en home-studio, pédales d’effets et boucles, interventions typées performances pour Edwina. Le disque est composé en attaque : d’abord les morceaux les plus intransigeants, puis, le décollage réussi, les morceaux plus planants.
C’est avec « Vulpecula » (nom de la constellation du Petit Renard) que le voyage s’interrompt : le titre fait parler l’animal qui sommeille en nous. Sur un son de synthé plus Legendary Pink Dots, des vocaux féminins érotico-pornographiques hantent le spectre sonore. La vie est là, dans ces ébats, cette jouissance par vagues, comme venue du fond du ciel, un cosmos naissant dans l’orgasme des particules premières, il y a des milliards d’années… L’album sera disponible en édition limitée en vinyle transparent. Les formats K7 et CD auront un long bonus composé de huit morceaux. « Anathème » est une sorte de composite-hommage créé par Oreste. « Possession » en version remix par Khaoman multiplie à l’envie la comptine enfantine après avoir joué sur ses trois notes essentielles une partition bien rampante. « Satan’s Nightclub » devient un orage magnétique imparable. On salue aussi « Hypnagogia »relu par Maxim Gall, lequel remix ressuscite la guitare pour des plaintes de toute beauté, alors les intentions toutes psychédéliques lancent un bel assaut vers la beauté, à l’opposé du titre initial. « Outro », quant à lui, se situe avec réussite dans la vague synth-pop rétro à la mode ces derniers mois.“

Sylvaïn Nicolino, Obsküre

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Les Modules Etranges Nantes, France

Nantes
2007-?
Baba Yaga / Osiris

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