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Unheeded Monologue

by Les Modules Etranges

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1.
The sound of your voice resonates Grinding our ears I can’t take it This long monologue you’re puking You’re boring when you talk Now please shut the fuck up!
2.
Tropical wood and femme fatale But the new world A celebration of an harmless act But the new world It’s crawling in sweet colors But the new world It spreads with the love I attend But the new world has fallen A deathly content Delusional sense in your head The pleasure of flesh Beware it might just be the last You’re turning pink Your vision blurs The great silent witch is on a hunt She drowns me in shame Don’t you understand Beware She’s on a hunt
3.
Outcast 03:05
Too fat, too soft, too slack, too odd A face that reflects only disgust When wandering, you hug the walls Too tense, too sore, too dense, want more? A place where defect just goes to waste A hollow feel, just rejection What’s this habit? A shaming preach How’s the spirit? I cast the brick Condemned as outcast You will never have The body that deserves The trash that love can cast
4.
Dark Age II 04:07
Lonely boy is taking root in social sickness There’s a girl singing about her dying cat Screens flashing, burning cells everywhere Every comment on the news makes me sweat I am useless We are useless Lonely boy is growing more darkness every day There’s a girl screaming but the silence stays Wounds open, pour some salt and take the pain The future feels like a hopeless case There’s no point anyway The dark age is coming back Sitting here waiting
5.
Nocebo 05:12
Anxiety is just a word Disease it merely whispers A bright future on a rabbit trail Why do you worry? Disorder is in your head In the light you’re just a mess Chew your tongue and spit it out You’re not allowed to feel disarmed Worthy, you’re not worthy Weak, pale, frail, liar All you bring is sickness
6.
Strangest noises crawl beneath my skin Strangest noises, they crawl, they stick I’ll lend you my ear, do you hear the weirdness? I’ll lend you my ear to make you feel Such distance It tears us apart Such distance A gap between us I wish you could get me I wish you could hear it I wish you would change me I wish you would feel me
7.
I will not be traumatized by the events of war My will and faith are stronger than the blood A spoon of honey in my drink Will smooth my tears I’ll swallow my fear I’ll swallow everything I can barely catch my breath To glance at the frame It’s all blown in flames They’ve all gone insane The taste is sour My lips ache My teeth are broken My tongue is swollen Now I’m suffering from what feels like A biliary obstruction
8.
Two steps ahead, three steps backwards An agony that stretches time Keep my head straight, I’m creeping blind Nothing changes, my insides crack Troubles, symptoms, degradation I’d write books about flesh corruption Randomness is no option In this mess, I seek reason I long in silence My faith is absent With this ghost affliction On the next day Feel the same ache

about

Drums recorded at Woodbox Studios (Boufféré) in 2015

LME 008

Mixed by Alex Cable at Raven Studios, Wales, Uk

Artwork by Jean Delpech

All music by Osiris Module
except track 4.

credits

released January 30, 2016

"Les Modules Etranges, nom prédestiné pour un groupe qui ne cesse de se réinventer, de se déchirer, de se réincarner sauvagement. Etranges mais aussi névrotiques, électriques, insoumis, instables, incandescents, Les Modules Etranges est l'une des rares formations hexagonales à confirmer album après album et dans la durée un univers personnel travaillé au corps. Six disques (si l'on excepte le projet digital "Join the Tribe") d'une veine dark au sens large, rarement réductible à un style et pourtant imbibé de sève noire et sang, affinités profondes avec Cocteau Twins, parfois Coil, le death rock américain, quelques échos electro-punk, tout cet ensemble enchevêtré sous un manteau frangé de givre et de fièvre mentale.
"Unheeded Monologue" rompt pour la première fois avec la formule rythmique originelle, un batteur a en effet rejoint la tribu. Après "Dusk" et ses invités vocaux multiples, ce nouvel album voit le retour de Justine au chant, pour autant le groupe a profondément mué et ne se contente pas de revisiter son passé. L'ouverture de l'album emporte sur les rives épiques et puissantes d'un Christian Death rugueux avant de rejoindre la mélancolie plus cold et plombée sur The Great Imitator, un bijou où Justine module entre introspection et colère sourde. Ce début d'album est à l'image du disque dans son ensemble, une mosaïque à la fois structurée et excentrique, passant du presque new-wave et pop Dark Age à des ambiances aux plaies urticantes comme sur le final Ghost Affliction.
La respiration sonore a changé avec la présence de la batterie qui paradoxalement rend aussi les parties de guitares plus naturelles, le chant semble plus varié et globalement moins frontal, tout cela donne à ce disque une atmosphère "raptante" et vénéneuse très convaincante. Ultime argument, la possibilité de l'acquérir en vinyle (édition limitée à 200 copies de couleur rouge), disponible [sur bandcamp]"

Silver Edward
Trinity


"De collectif les Modules Etranges repassent au statut de groupe en amenant en bonus un batteur dans les bagages pour un album organique, moins expérimental, mais du coup plus libéré et varié émotionnellement qui se classe d’emblée (à mon sens) sur le podium de leurs meilleurs travaux. L’axe d’écriture gothic rock ouvertement assumé se double d’un travail fouillé sur les ambiances et les structures avec des accélérations, des changements d’humeur (‘Outcast’, ‘Dark age’, ‘Ghost affliction’), une libération du carcan ‘couplet/refrain’. Au menu: des accès de colère (‘Unheeded monologue’), de la mélancolie, de l’aigre doux beaucoup, comme si chez eux la tentation pop ne pouvait qu’être prétexte à amertume et la noirceur dégager quelque chose de catchy. Et ça marche très bien. Le groupe équilibre merveilleusement ces deux aspects tout en proposant des mélodies franchement prenantes (‘Nocebo’, ‘Dark age’, ‘Unheeded monologue’). C’est bien connu, le diable est dans les détails, l’usage d’une vraie batterie confère aux rythmiques une fluidité naturelle permettant au chant et aux parties de guitare un travail encore plus fouillé sur les ambiances, alternant moments dépouillés, de franche retenue, avec attaques acerbes, passages riches en instrumentation (sans emphase de mauvais goût). L’ajout d’un discret synthé de temps à autre enrichit cette touche catchy séduisante. C’est également sur ce disque que la voix dévoile sa palette la plus variée (même si fugacement, je la devine un brin trop tendue encore, ainsi cet aspect possédé sur le final de ‘Biliary obstruction’ que j’eus souhaité encore plus fou mais je chipote car sur ‘Ghost affliction’, c’est parfait). ‘Unheeded monologue’ réussit le pari d’un album aux lignes accrocheuses dans un écrin exigeant et audacieux en terme d’écriture; il est de plus assorti d’une production efficace qui sait rendre chaque instrument humble pour donner le meilleur de lui-même au moment opportun avec notamment un jeu de guitare s’autorisant un travail dans l’acoustique, le glacé ou l’électricité grésillante selon les émotions. Chapeau aussi à la discrète basse qui sans jamais se faire remarquer tapisse un mur de coton noir tout au long du cd. Pour celles et ceux qui avaient moins goûté au côté rêche et sec de ‘Turmoil’ et ‘Socially awkward’, voilà une bonne occasion de renouer pleinement avec ce combo qui, mine de rien, commence à afficher une belle carrière à son C.V."

Twilight
Guts Of Darkness



"L’ensemble de ce nouveau long format de LME donne toute sa place au chant d’Azia. Long format car, malgré une sortie en vinyle en 12 » (la longueur habituelle des EP), on a plus de trente-cinq minutes de musique ici et huit titres. Trois d’entre eux existaient sur l’EP Dark Age dont la vente avait servi à financer cette nouvelle sortie, plus fournie. Ils ont été réenregistrés, avec un gros changement pour « Dark Age ».
La rage est toujours présente, dès l’inaugural et éponyme « Unheeded Monologue » (qui a bénéficié d’un clip) et sur la dernière minute de « Ghost Affliction ».
Toutefois, ce qui marque les écoutes, c’est ce besoin plus fort d’oeuvrer dans la douceur aigre. Les guitares affectionnent une langueur (la très belle introduction de trois minutes pour « The great Imitator ») à la grâce très Banshienne. Un synthé vient de-ci, de-là étoffer les titres de ses nappes, plutôt discrètes dans la face A, plus présentes en face B (la paire « Such Distance » et « Biliary Obstruction », plus curesque). Les expérimentations dans le son se font plus rares (pas de guitares à la Penis Envy de Crass semblables à celles de « Bitter Moon », pas de titre purement synth-wave comme l’était « Cosmic »). « Dark Age » se lance avec une guitare semi-acoustique bien cristalline, avant l’irruption de la basse et des claviers très orientés Clan Of Xymox de 1985. L’apport d’une vraie batterie (depuis l’EP Dark Age) se ressent fortement sur les évolutions marquées de « Nocebo ». Le propos stylistique est bien resserré, ce qui n’est pas chez LME une stagnation ou, pire, un recul : le trio Azia, Jenn, Olivier se sert de cette typologie très rock gothique pour travailler davantage les compositions, se libérant des traditionnels couplets-refrains-pont. Les titres sont plus audacieux dans leur contenu respectifs, balayant chacun un spectre d’émotions plus large : le très court « Outcast » ne dure que trois minutes, mais esquisse plusieurs changements d’humeur. Le son est équilibré, lançant les décharges avec efficacité comme sur le chant possédé d’Azia en final de « Biliary Obstruction ». Le groupe a confié le mixage à Alex Cable aux Raven Studios (The Venus Fly Trap, Ferox). Avec « Such Distance », on retrouve les affèteries vénérables des Cocteau Twins qui faisaient le charme des débuts du groupe en 2008. C’est toujours leur Jean Delpech à eux (aka Schwarzkissingbear, organisateur des DepenDance parties à Marseille) qui s’est chargé de l’artwork du disque, lequel bénéficie d’un tirage vinyle dont le groupe n’est pas peu fier. Pour notre part, avec seulement cinq nouveaux titres, c’est un peu court, ce sera le seul reproche, d’autant plus que le groupe nous a habitués à plus d’emphase."

Sylvaïn Nicolino
Obsküre



Quelques années après la sortie du brillant Socially Awkward, le duo déchiré breton allait se rependre une dernière fois dans leur coucherie souvent chahutée. Je me souviens écrire en 2013, que le groupe a claqué la porte, toutes affaires cessantes. Et 2 ans plus tard de nous sortir un diptyque (Dusk et Dawn) qui compte parmi leurs meilleures productions.

Unheeded Monologue sera la dernière incarnation (?) du duo à voir le jour et probablement un aboutissement pour chacune des parties prenantes.

Un pan de l'histoire de l'entité repose complètement sur les épaules nues et griffées du couple Azia (Justine)/Jenn (Stéphane).

Tour à tour, des allers-retours, des effleurements, des coups de poings dans la porte, des clés jetées au visage, de l'alcool et du sexe forts, des pleurs, des cris, pour un couple en mode Sailor et Lula façon bondage sans jamais savoir qui domine qui.

Pour cet opus, le groupe prend ses aises en commençant justement par s'afficher en tant que groupe, en accueillant un batteur bien à son affaire et un bassiste toujours solidaire. Azia incarne les titres jusque dans ses respirations tandis que Jenn semble s'amuser à revisiter ses disques préférés, sur des riffs nets et texturés.

« Unheeded Monologue » qui ouvre l'album rappelle que les années 80 n'étaient pas que synthétiques. Le titre est sale, comme pourrait l'être un Sonic Youth période Daydream Nation. «The Great Imitator II » a tout pour devenir un hymne tout en traînant cette mélancolie. « Outcast » est la belle surprise de l'album, un titre lancinant, riche, recentré sur la force du duo période « Sad Partying People » du premier opus. « Dark Age » qui referme la face A du vinyle, libère la mélancolie qui règne sur le disque, le groupe, au moment des enregistrements.

« Nocebo » ouvre la face B en mode volontaire sur base de riffs plus subtils et décidés. « Such Distance » approche le côté pop du groupe, une pop façon The Cure époque Kiss me Kiss me Kiss me quand Robert Smith s'amuser à changer de registre à chaque titre. « Billiary Obstruction » en réponse à « Outcast » de la face A. En terminus, « Ghost affliction » sonne comme un titre fin d'une époque, leur époque de duo, musicalement, les barrières cèdent aux envies. Belle manière de refermer un chapitre.

Le contenu a beau être chiche, 3 titres sur 8 sont « revisités », Unheeded Monologue forme un tout convaincant dans la continuité. La fougue d'un Socially Awkward est révolue, la qualité des titres est bien là, l'envie sans doute moins.

Eric D-Toorop
coreandco

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Les Modules Etranges Nantes, France

Nantes
2007-?
Baba Yaga / Osiris

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