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1. |
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Tropical wood and femme fatale
But the new world
A celebration of an harmless act
But the new world
It’s crawling in sweet colours
But the new world
It spreads with the love I attend
But the new world has fallen
A deathly content
Delusional sense in your head
The pleasure of flesh
Beware it might just be the last
You’re turning pink
Your vision blurs
The great silent witch is on a hunt
She drowns me in shame
Don’t you understand
Beware
She’s on a hunt
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2. |
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Lonely boy is taking root in social sickness
There’s a girl singing about her dying cat
Screens flashing, burning cells everywhere
Every comment on the news makes me sweat
I am useless
We are useless
Lonely boy is growing more darkness every day
There’s a girl screaming but the silence stays
Wounds open, pour some salt and take the pain
The future feels like a hopeless case
There’s no point anyway
The dark age is coming back
Sitting here waiting
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3. |
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The walls are made of ice
The pressure on your skin
Today the children cry
Their cage is filled with tears
There is no way out
You seek the host of fire
The secrets you retain
A bitter taste of flesh
An everlasting gaze
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4. |
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I will not be traumatized by the events of war
My will and faith are stronger than the blood
A spoon of honey in my drink will smooth my tears
I’ll swallow my fear
I’ll swallow everything
The taste is sour
My lips ache
My teeth are broken
My tongue is swollen
Now I’m suffering from what feels like a biliary obstruction
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about
Liberate Tute Me Ex Inferis Records
LME007
Mixed by Al Cable at Raven Studios (rav3nstudios@gmail.com), Wales, UK
Artwork hand drawn by Cllaire (
cllaire.jimdo.com)
All music by Osiris Module
except track 2.
NOT AVAILABLE FOR DIGITAL DOWNLOAD
credits
released August 24, 2015
"Quelques mois après [Dusk], en fin d’été, c’est un EP qui est diffusé : Dark Age. On retrouve les quatre membres habituels, Azia, Jenn, Damien et Olivier. Cette fois, il s’agit de se ressourcer vite et bien. « The great Imitator » se fait mid-tempo, pendant ses trois premières minutes, ambiance candélabre avant une explosion goth-rock sur laquelle la batterie se met à exister, de pair avec un synthé bénéfique. La basse malmène de sa constance monomaniaque le tragique « Oppression » et « Biliary Obstruction » propose un démarrage acoustique et folk intéressant. On sent ce qu’on gagne à les avoir ensemble ces quatre-là. Les paroles arpentent de nombreux domaines : la femme fatale en chasse après avoir promis un nouveau monde, les enfants enfermés, la solitude et la souffrance (« Dark Age », classique d’obédience early-gothique), les fausses assurances qui finissent par craquer… Les bénéfices tirés de cette vente serviront à financer une partie de l’enregistrement du prochain album prévu pour le début 2016."
Sylvaïn Nicolino
Obsküremag
"Dark Age marque le retour de Azia au sein des Modules Etranges. Le groupe/couple s'étant séparé après la sortie de Socially Awkward – même si quelques titres ou ep, verront encore le jour -. Cet ep sort quelques mois après le très réussi Dusk mis en forme par Jenn (l'autre tête pensante) et une poignée de featuring très convaincants.
Il annonce dans la foulée, la sortie d'un nouvel album soutenu par un nouveau line-up où l'on trouve un duo basse-batterie. LME goes Rock... ou pas ?
« The Great Imitator » qui ouvre les hostilités, prends ses aises dans une intro apaisée sous quelques notes en dilettante. Le morceau que l'on devine progressif dans sa construction, épouse les contours d'une pop tantôt psychédélique, tantôt versée dans la new-wave à papa (Charlie Burchill pour être précis). Si Jenn n'est pas un guitariste de renommée mondiale, force est de constater qu'il maîtrise son sujet avec davantage de surprises et de décomplexions d'albums en albums. Le riff de « Dark Age » me fait sourire, il revient comme une rengaine trentenaire avec le genre de sons qui rappelle le bruit des creepers dans les graviers jouxtant la salle paroissiale. Le genre de titre, où l'on se fondait dans le noir pour échanger quelques baisers appuyés, la main se baladant sur les seins insolents cachés sous la laine lourde du pull.
« Oppression » se la joue à l'américaine, voix puissante (pour le coup), riffs à l'étouffée, et belle présence basse-batterie. Une tentative de réponse à la question Rock qui semble titiller les protagonistes. « Billiary obstruction » appuie le clin d'oeil à Faith and The Muse.
Ce retour apporte quelques enseignements pour le projet des nantais. L'inspiration anglaise s'ouvre à d'autres horizons et pour la première fois les accointances avec le groupe de Monica Richards et William Faith ou Mephisto Waltz semblent assumées. L'évolution est toujours présente, quelques touches psychés habillent l'ensemble et donnent un peu plus de lumière. Jenn reste le moteur du groupe, la tête pensante, mais il laisse des pièces en friche.
La voix d'Azia sera toujours le sujet de discussion auprès des puristes, tant pour sa justesse que pour son grain particulier, néanmoins elle participe aussi à l'évolution du groupe et son investissement impacte pleinement la trajectoire des Modules 2.0"
Eric D-Toorop
COREandCO
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